miércoles, 12 de diciembre de 2007

El problema de no hablar claro


¿Hasta cuándo vamos a seguir jugando a este juego?

"Marruecos dice que el Polisario amenaza la paz en el Magreb"
http://es.noticias.yahoo.com/rtrs/20071212/tpl-marruecos-polisario-e8f0396_1.html



¿Por qué no se habla claro con Marruecos?

¿Por qué ni siquiera lo hace la ONU?

¿Por qué se mantiene un doble discurso según se hable con saharauis o con marroquíes?

¿Por qué no afronta España su relación con el Sahara Occidental de una forma más madura (excepción hecha de la cooperación para el desarrollo y la ayuda humanitaria)?

Campos de refugiados saharauis, 28 de abril de 2006
Delegación de la Cooperación Extremeña con Mohamed Abdelaziz,
Presidente de la República Árabe Saharaui Democrática (RASD)
y Secretario General del Frente Popular de Liberación de Saguiat-el-Hamra y Río de Oro


Tomate criado en las matas del Huerto "Extremadura", Campo de refugiados saharauis de Dajla (Argelia), abril de 2006



¿Qué derechos tienen los saharauis en su territorio (el poquito que tienen, pues la mayor parte vive en Argelia o en territorio ocupado por Marruecos)?
En Tifariti también se están construyendo viviendas en el Barrio de la Solidaridad, hay un buen hospital y una escuela.
Construcción de viviendas en Tifariti
(Cooperación Descentralizada española)
Escuela en Tifariti
(Cooperación Descentralizada Española)

Hospital "Navarra" en Tifariti
Ya está bien de hipocresías. Los hombres y mujeres del Sahara Occidental llevan demasiado tiempo esperando una solución y es lógico que manifiesten su impaciencia. Marruecos juega un extraño juego al que todos le siguen.
¿Cuál es la opción estratégica de los Estados Unidos?
El congresista republicano Joe Pitts dijo bien claro en 2004 que el Acuerdo de Libre Comercio entre los EE.UU. y Marruecos no se puede aplicar a los bienes y servicios originados en el territorio del Sahara Occidental, la mayor parte de cuyo territorio fue ocupado ilegalmente por Marruecos en 1975:
¿Qué hace la Unión Europea?
European Parliament resolution on human rights in Western Sahara, 27 de octubre de 2005
Sahrawian refugees facing their future
Vaquer i Fanés, Jordi The European Union and Western Sahara. 2003
¿Que dice el Gobierno de España?

España aboga por una solución que respete la autodeterminación. Bernardino León, Secretario de Estado de Asuntos Exteriores, 22 de noviembre de 2007

http://actualidad.terra.es/articulo/espana_sahara_occidental_2049000.htm

Vale.

domingo, 4 de noviembre de 2007

Die Türkei verhängt Sanktionen gegen den Irak

Fuente/Source/Quelle: Frankfurter Allgemeine Zeitung, 2. November 2007



Turquía impone sanciones a Irak
Ankara: presión sobre el líder de los kurdos
Barzani: Estambul cierra el espacio aéreo kurdo

sábado, 30 de junio de 2007

Flamante Presidente de la Junta de Extremadura

Ayer tomó posesión como nuevo Presidente de la Junta de Extremadura Guillermo Fernández Vara. Después de organizar la Sanidad Extremeña desde la asunción de esas competencias en el año 2002 y tras haber sido partícipe del desarrollo de la Cooperación Extremeña, tal y como la conocemos ahora, el ya Presidente anunció en varias ocasiones durante la campaña electoral su intención de crear una Agencia Extremeña de Cooperación Internacional.

El 30 de marzo de 2007, la Asociación de Regiones Fronterizas Europeas contó con su presencia durante el Comité Ejecutivo de la Asociación celebrado en Trujillo. En esa ocasión, pudimos conocer de primera mano cuáles son sus ideas respecto a la cooperación transfronteriza en materia de sanidad. A continuación, incluyo la entrada correspondiente a su intervención en las actas de dicho Comité (disponible en inglés, francés y alemán):

(English)
ITEM 4 CB Health Cooperation

Mr Fernández Vara thanked the invitation by the AEBR to explain what Extremadura does in cross-border health. Extremadura and Alentejo have been working together for a long time within the European framework. Now they have a common cross-border health strategy, brought to fruition in a set of concrete realities: pregnant women from the Portuguese side can deliver their babies in Badajoz, patients from both sides are treated in any place because of a common protocol. He was not talking only about emergencies, but also scheduled interventions. There are also some agreements to take care of patients treated with radiotherapy, cancer patients, chronics, dialysis, paediatric surgery, etc. There are also some common services, born to serve both regions, as it is the case of the Positronic Emission Tomography (PET), thanks to Interreg. Together they can think in services that could be impossible alone. So, cross-border health initiatives build Europe bottom-up, from the citizens’ level.

But there are some difficulties, mainly legal. For instance, there is no legal capacity to sign agreements with regions located in different countries. Health is a full competence in Spanish regions. But this is not the case in Portugal. So, there is an asymmetry between the competent authorities: regional ministries in Spain, and national ministries in Portugal. Another difficulty is the register of births. The last Spanish-Portuguese Summit in Badajoz constituted a working group to deal with the legal framework to cooperate in medical care, training, research, protection of health, etc. A good example is the sharing of a Vaccination Schedule, as viruses and bacteria do not know about borders.

(...) Mr Fernández Vara explained that establishing a European legal framework which meets the regions’ needs is one of the biggest problems. In Extremadura the only solution, up to now, is the way of fact: to take care of anyone, and afterwards we will see who is paying for this care. Actually, the Portuguese government is paying, and we have agreed with them the prices of services. But, without European level measures, we cannot go forward, for instance, in the field of training. We have a real possibility, and the political will, to educate doctors in a cross-border basis, but we cannot do it from a legal point of view. This is something that we know is good: for instance, European Funds allow ambulances across the border to be equipped with GPS. We have also some advances in forest fires. He also made an interesting comparison: if we were talking about cows crossing Europe, they would find similar legislation while they are crossing borders, but in the case of human beings, they will not find any kind or harmonisation.

(Français)
Point n°4 Coopération de la santé transfrontalière

Monsieur Fernández Vara remercie l’ARFE de son invitation et de la possibilité ouverte de rendre compte des activités de la Région d’Estrémadure dans le domaine de la santé transfrontalière. L’Estrémadure et l’Alentejo coopèrent depuis longtemps dans le cadre européen. Ils disposent maintenant d’une stratégie de santé transfrontalière commune qui se manifeste dans plusieurs exemples pratiques concrets : les femmes enceintes portugaises peuvent mettre au monde à Badajoz et les patients des deux côtés de la frontière peuvent se faire traiter n’importe où, grâce à un protocole commun. Ceci est non seulement valable pour les cas d’urgence mais aussi pour les traîtements planifiés. En outre, il existe des accords, par exemple pour les traitements des patients sous radiothérapie, atteints de cancers ou en dialyse, malades atteints de maladies chroniques, enfants ou patients qui doivent être opérés. Et en plus de cela, grâce à Interreg, sont proposés des services médicaux d’emblée créés pour les régions des deux côtés de la frontière, comme par exemple la tomographie à émission de positrons. Ensemble, les régions peuvent penser à des services qu’aucune d’elles isolée n’aurait pu proposer. Pour cette raison, les initiatives de santé transfrontalières construisent l’Europe de bas en haut, en partant de l’échelon citoyen.

Il existe tout de même quelques difficultés, notamment de nature juridique. Par exemple, il n’y a aucune possibilité de conclure des contrats engageant sur le plan juridique avec des régions d’un autre pays. Le secteur de la santé relève en Espagne entièrement de la responsabilité des régions. Au Portugal il n’en va pas de même. Il en découle une asymétrie entre administations en charge. En Espagne il s’agit des ministères régionaux, au Portugal des ministères nationaux. Autre problème : le registre des naissances. Lors du dernier sommet luso-espagnol de Badajoz, un groupe de travail a été créé, devant se préoccuper du cadre juridique de la coopération dans les domaines de la santé, de la formation, de la recherche, de la protection sanitaire, etc. Un bon exemple est un plan de vaccination commun, les virus et bactéries ne s’arrêtant pas aux frontières.

(...) Monsieur Fernández Vara explique que c’est là l’un des obstacles majeurs que de créer des cadres juridiques permettant une action au niveau régional indépendamment du niveau national. Jusqu’à présent, la seule solution de traiter des questions est ainsi apparue : chacun est soigné et c’est seulement après qu’est réfléchi qui prend financièrement en charge le traîtement. Dans les faits, les frais engagés pour les services de santé sont pris en charge par le gouvernement portugais sur la base d’un agrément existant relatif à l’ampleur des coûts. Sans mesures au niveau européen, il n’est pas possible d’atteindre de plus amples progrès, notamment dans le domaine de la formation. Les possibilités comme la volonté politique de former le médecins de manière transfrontalière sont là, seuls les fondements juridiques ne le permettent pas. Le consensus existe certes sur le bien-fondé de l’affaire. Et c’est grâce à des moyens européens que les ambulances sont équipées du GPS des deux côtés de la frontière. Il y a des progrès aussi dans le domaine des feux de forêts. Monsieur Fernandez présente une comparaison intéressante : les bovins sillonnant l’Europe trouvent aux traversées de frontières une législation comparable. Lorsque les humains traversent les frontières, ils ne trouvent aucune harmonisation.

(Deutsch)
TOP 4 Grenzübergreifende Gesundheitskooperation

Herr Fernández Vara bedankt sich für die Einladung der AGEG und die Möglichkeit, über die Aktivitäten der Region Extremadura im Bereich grenzübergreifende Gesundheitsversorgung zu berichten. Extremadura und Alentejo arbeiten schon lange im europäischen Rahmen zusammen. Sie verfügen jetzt über eine gemeinsame grenzübergreifende Gesundheitsstrategie, die sich in verschiedenen konkreten Praxisbeispielen zeigt: schwangere Frauen von der portugiesischen Seite können ihre Babys in Badajoz zur Welt bringen, und Patienten von beiden Seiten der Grenze können sich aufgrund eines gemeinsamen Protokolls überall behandeln lassen. Dies gilt nicht nur für Notfälle, sondern auch für planmäßige Behandlungen. Darüber hinaus gibt es Vereinbarungen beispielsweise zur Versorgung von Strahlentherapie-, Krebs-, und Dialysepatienten, chronisch kranken Menschen, Kindern oder Patienten, die sich einer Operation unterziehen müssen. Daneben werden dank Interreg verschiedene, von vorneherein für die Regionen auf beiden Seiten der Grenze geschaffene medizinische Dienstleistungen angeboten, wie beispielsweise die Positronen-Emissions-Tomographie. Gemeinsam können die Regionen an Dienstleistungen denken, die keine von ihnen allein hätte bieten können. Deshalb bauen grenzübergreifende Gesundheitsinitiativen Europa von unten nach oben auf, beginnend auf Bürgerebene.

Es gibt jedoch einige Schwierigkeiten, insbesondere rechtlicher Natur. Beispielsweise gibt es keine Möglichkeit, mit Regionen in anderen Ländern rechtsverbindliche Verträge abzuschließen. Das Gesundheitswesen fällt in Spanien vollständig in den Zuständigkeitsbereich der Regionen. In Portugal ist das jedoch anders. Somit ergibt sich eine Asymmetrie zwischen den zuständigen Behörden. In Spanien sind es die regionalen, in Portugal die nationalen Ministerien. Ein weiteres Problem ist das Geburtenregister. Auf dem letzten spanisch-portugiesischen Gipfel in Badajoz wurde eine Arbeitsgruppe ins Leben gerufen, die sich mit den rechtlichen Rahmenbedingungen für die Zusammenarbeit in den Bereichen medizinische Versorgung, Ausbildung, Forschung, Gesundheitsschutz etc. befassen soll. Ein gutes Beispiel ist ein gemeinsamer Impfplan, da Viren und Bakterien nicht an Grenzen halt machen.

(...) Herr Fernández Vara erklärt, dass es eines der größten Hindernisse ist, rechtliche Rahmenbedingungen zu schaffen, die ein Handeln auf regionaler Ebene unabhängig von der nationalen Ebene ermöglichen. Bisher sehe die einzige Lösung in Extremadura so aus, dass Tatsachen geschaffen werden: Jeder werde behandelt, und erst danach werde überlegt, wer für die Behandlungskosten aufkommt. Tatsächlich werden die Kosten für die medizinischen Dienstleistungen auf der Grundlage einer bestehenden Vereinbarung über die Höhe der Kosten von der portugiesischen Regierung getragen. Ohne Maßnahmen auf europäischer Ebene sei es jedoch nicht möglich, weitere Fortschritte, beispielsweise im Ausbildungsbereich, zu erzielen. Die Möglichkeiten, und auch der politische Wille, Ärzte grenzübergreifend auszubilden, seien vorhanden, doch aus rechtlichen Gründen könne dies nicht geschehen. Es ist jedoch unbestritten, dass es hier um etwas Sinnvolles geht. So sind dank europäischer Mittel die Krankenwagen auf beiden Seiten der Grenze mit GPS ausgestattet. Auch auf dem Gebiet der Waldbrände gebe es Fortschritte. Herr Fernandez stellt einen interessanten Vergleich an: Kühe, die quer durch Europa unterwegs sind, finden bei der Überquerung von Grenzen eine ähnliche Gesetzgebung vor. Überqueren dagegen Menschen Grenzen, so finden sie keinerlei Harmonisierung.

domingo, 3 de junio de 2007

Fronteres, Centre de Cultura Contemporània de Barcelona

El Centro de Cultura Contemporánea de Barcelona presenta la exposición "Fronteres" del 4 de mayo al 30 de septiembre de 2007.

"La mirada a las fronteras que proponemos en esta exposición es una exploración de territorios límite que, en cierta manera, expresan las contradicciones de un mundo que se mueve entre la hipercomunicación y las fracturas profundas. A medida que nos unimos, el mundo se vuelve más laberíntico."

El CCCB presenta la exposición Fronteres, una reflexión sobre el concepto de frontera, su tipología y una panormamica sobre diversas fronteras geopolíticas actuales (los límites de Europa, EEUU-México, Israel-Palestina, Corea del Norte-Corea del Sur, Cachemira, Miami-La Havana, el caso de Melilla, ...). La exposición ha sido concebida como un viaje a través de mundos diferentes, en un gesto que aúna historia y geopolítica, la mirada de los fotógrafos y testimonios, sonidos y mapas, reflexiones generales y estudios de campo. Fronteres, comisariada por los geógrafos franceses Michel Foucher y Henri Dorion, es una coproducción del CCCB y el Musée des Confluences de Lyon (Departemento del Ródano), donde se expuso desde el 3 de octubre de 2006 al 4 de febrero de 2007. En el CCCB se puede ver desde el pasado 4 de mayo hasta el 30 de septiembre de 2007.

En el siguiente link tenéis más información:
http://www.cccb.org/ca/exposicio?idg=11323

A continuación, incluyo el texto del prólogo del catálogo, de Josep Ramoneda:

En el laberinto

La frontera, como decía Claudio Magris, es un ídolo en cuyo altar se han sacrificado muchas vidas. Las fronteras marcan un «adentro» y un «afuera», un «nosotros» y un «los otros». Las fronteras son de muchos tipos: físicas, políticas, culturales, incluso psicológicas. Una frontera crea un espacio interior que pretende ser homogéneo y deliberadamente diferenciado del exterior. Pero las fronteras son también barreras invisibles que se interponen entre los hombres, incluso en las relaciones personales.

Vivimos en un tiempo de flujos: un tiempo de circulación permanente, y potencialmente ilimitada, de personas, mercancías, dinero e ideas. Y, sin embargo, se habla más que nunca de fronteras. Con suma facilidad, los gobiernos responden a cualquier conflicto –cruento o incruento– levantando o reforzando fronteras, aun a sabiendas de que cada vez se volverá más imposible poner puertas al campo.

Estamos en un momento de cambio entre las viejas certezas obsoletas y las nuevas referencias por descubrir. Las líneas de demarcación, física, política, cultural, ideológica, psicológica y espiritual, están en pleno movimiento; el mundo es un mar agitado. La caída de una frontera física no significa automáticamente la superación de las barreras psicológicas y culturales. Al mismo tiempo, constantemente se construyen fronteras difíciles de acotar
físicamente pero de una eficacia social indudable (¿o no es éste el sentido del discurso del choque de civilizaciones?). En cualquier caso, la comodidad de los espacios homogéneos, delimitados por una sola gran frontera y con divisiones internas que en ningún caso cuestionaban la unidad del marco nacional, está pasando a la historia.

Toda identidad individual es un pequeño espacio protegido por formas corporales y mentales que nos separan del otro para hacer de uno mismo un sujeto autónomo. A partir de ellas, mediante el juego de las pasiones y los intereses, salimos de nosotros y establecemos interrelaciones con los demás. Los pronombres personales nos lo recuerdan en cada frase. Lo
mismo ocurre en el ámbito colectivo. Y en este sentido, Zygmunt Bauman tiene razón al presentar la frontera como un tercer elemento entre la diversidad cultural y la unidad de la especie humana. La frontera es exclusiva, pero también es constructiva.

Las fronteras suben y bajan. Hoy se cierran, mañana se abren. Es un juego de aparente regulación de flujos, que no impide una creciente interrelación global.

La mirada a las fronteras que proponemos en esta exposición implica una exploración de territorios límite que en cierto modo expresa las contradicciones de un mundo que se mueve entre la hipercomunicación y la fractura profunda. A medida que nos juntamos, el mundo se vuelve cada vez más laberíntico.

El pasado mes de mayo realizaron una actividad relacionada con esta exposición, denominada "La Música de las Fronteras":
http://www.cccb.org/ca/marc.php?idg=11947

El próximo 12 de octubre, nuestra Asociación participará junto con Michel Foucher en "Los encuentros de Luxemburgo", en los que se hablará de la cultura y las fronteras, en especial de cómo las manifestaciones culturales pueden hacer más habitables las fronteras. En su momento incluiré más información sobre esta iniciativa.

miércoles, 23 de mayo de 2007

Hoy voy a presentar el blog de un buen amigo, Goyo Tovar. En los "papeles de Tovar" se encuentran comentarios inteligentes, noticias curiosas, reflexiones para reflexionar y mucho más. Merece la pena la visita:
http://goyotovar.lasideas.es/

Recomiendo encarecidamente la crónica sobre el Womad de Cáceres:
http://goyotovar.lasideas.es/?p=324

o el periplo de la ranita de Bergen:
http://goyotovar.lasideas.es/?p=325

Ambos tienen mucho que ver con las fronteras, con las que hemos creado los seres humanos.

sábado, 12 de mayo de 2007

Desarrollo rural en las fronteras

El blog de Guillermo Fernández Vara, candidato del PSOE de Extremadura a la Presidencia del Gobierno Regional abre hoy sus páginas con una llamada de atención sobre el desarrollo rural (http://elcuadernodeguillermo.blogspot.com/2007/05/15-das-el-desarrollo-rural.html). A continuación reproduzco el comentario que he enviado:

Creo que este es un tema crucial para Extremadura y para muchas regiones que comparten sus retos y potencialidades. Precisamente, la Asociación de Regiones Fronterizas Europeas (ARFE) organizó el pasado 12 de marzo en la Abadía de Seeon (Baviera) un seminario sobre el “desarrollo rural en las regiones fronterizas europeas”, con la colaboración de la Eurorregión de Salzburgo, las tierras de Bergtesgaden y Traumstein. Se dieron cita especialistas de toda Europa y se dejó escuchar, entre otras, la voz de la Red de Extremeña de Desarrollo Rural (REDEX), que actualmente también es la de la Red Española. La experiencia de muchas mancomunidades extremeñas es muy valiosa en este terreno y su modelo puede servir no sólo para su propio desarrollo sino para ilustrar a muchas otras regiones europeas, en especial las que se asientan en las fronteras de los nuevos Estados Miembros.

La propia Unión Europea ha concedido una extraordinaria importancia a lo que denominan la Agenda Territorial, un marco estratégico para el desarrollo territorial europeo que facilite la puesta en marcha de las estrategias de Goteborg (medio ambiente) y de Lisboa (innovación y empleo) y que ha sido debatido con los Estados Miembros y con las asociaciones regionales, entre ellas la ARFE. Los ejes principales de la Agenda Territorial son las identidades regionales y la dimensión territorial, con un especial énfasis en la complementariedad de los medios rural y urbano. Las palabras clave son competitividad e innovación, una gobernanza (vaya palabreja) urbana-rural, la promoción ecológica y cultural, las redes tecnológicas, la gestión del riesgo y el desarrollo urbano policéntrico. Se tratan otros aspectos como la energía o las garantías sociales, pero la síntesis más apropiada del documento sería “sostenibilidad versus competencia”. La versión definitiva va a ser discutida el próximo 25 de mayo en Leipzig y sus conclusiones se elevarán al Consejo Europeo del próximo mes de junio en Berlín, con la intención principal de que sean tenidas en cuenta en el inminente debate constitucional (o como finalmente vaya a llamarse el previsible Tratado de Lisboa).

Nosotros hemos introducido bastante elementos relacionados con el desarrollo rural de espacios transfronterizos, insistiendo en que no sólo se trata de una atención especial para los espacios más periféricos, con la población más dispersa, el efecto frontera, etc., sino que también hemos expuesto el extraordinario valor añadido para la integración europea que supone la cooperación transfronteriza. Son, además, espacios perfectos para ensayar nuevos métodos (sostenibles) de investigación y explotación de recursos naturales, culturales, de ocio, etc.

Lo hemos puesto de manifiesto, además, en la declaración suscrita por todos los asistentes al seminario de Seeon, fruto de un trabajo emprendido hace varios años por las regiones fronterizas europeas y que va a ser objeto de atención de nuestra próxima Conferencia Anual de septiembre en la frontera entre Finlandia y Rusia. En pocas palabras, la declaración expone la necesidad de que los Estados Miembros aseguren la complementariedad y la coherencia ajustando las medidas de desarrollo para cada región en particular, por ejemplo, en el caso de los distintos puntos de partida en materia de Política Agraria Común (PAC) de los nuevos Miembros, o el caso de las regiones fronterizas, tanto en las fronteras interiores como en las exteriores de la Unión. Las regiones rurales no pueden concentrarse exclusivamente en la PAC, debiendo prestar una mayor atención a la coordinación de políticas estructurales (europeas y nacionales) y teniendo en cuenta que las regiones rurales fronterizas europeas precisan medidas totalmente distintas de las áreas urbanas o suburbanas, sobre todo en lugares poco poblados con dificultades estructurales. La última parte de la declaración es una relación de propuestas específicas. El documento completo está disponible on line en inglés: http://www.aebr.net/pics/db/FinalDeclaration.pdf.

martes, 8 de mayo de 2007

La promesa de una paz duradera

Berthie Ahern, Primer Ministro de Irlanda, sostiene en este artículo publicado en El País que Irlanda del Norte ha pasado de ser sinónimo de violencia a escenario de uno de los procesos de paz más exitosos del mundo:
http://www.elpais.com/articulo/internacional/promesa/paz/duradera/elpepiint/20070508elpepiint_17/Tes


The promise of a standing peace in Northern Ireland

Berthie Ahern, Irish Prime Minister

With the new appointed autonomous Government in Northern Ireland we can see the realisation of hopes offered by the Good Friday Agreement in 1998. During these nine years, all partners have been able to overpass the lack of confidence between two communities separated by many years of violence and enmity. Since then we have seen a cease-fire, dismantling of IRA’s weapons, an enormous police reform, the vanishing of the conflict infrastructure. Both the British and the Irish governments have worked together to reach this point, where every party from every tradition are full committed and ready to share the Government.Prime Minister Ahern also acknowledges the enormously positive role played by Europe, helping to achieve peace and progress in Ireland. He describes the European Union as the most important mechanism to solve conflicts in History, promoting an essential context for Northern Ireland with room enough for both communities and their leaders to imagine new solutions and new futures. Now, the governments, the international community, business leaders, community groupings, churches, voters, … All of them, together, have changed the former political context to reach the only legitimated space: a shared one, peaceful and democratic. Finally, the Irish Government has also acknowledged the support received from the European and other international partners. In this sense, it commits itself to support the efforts made by the international community to cope with conflicts in other parts of the world, achieving fair and peaceful solutions. The AEBR welcome the new Northern Irish Government, wish all the success, and hopes to see many other walls to tumble down.

El turismo fronterizo

Su desarrollo supone grandes dosis de marketing territorial. El turismo es un factor clave entre las medidas diseñadas para desarrollar la economía de una región. También ofrece un considerable número de empleos. Además, el turismo ayuda a explotar muchas de las oportunidades de desarrollo típicas de las áreas fronterizas y superar puntos flacos. Facilita la diversificación económica, crea nuevas posibilidades de empleo y cualificaciones adicionales, ayuda a mantener el patrimonio natural y cultural local, y mejora la calidad y cantidad de los establecimientos, servicios e infraestructuras.

El turismo, el medio ambiente y la agricultura son áreas diferentes, pero hay unos lazos estrechos entre ellos. Están directamente relacionados con el desarrollo económico y territorial regional.

La calidad medioambiental y el tipo de paisaje de una región (aire libre, agua, la naturaleza del propio paisaje, las construcciones y las infraestructuras) son factores que juegan un papel tan vital en la determinación del potencial turístico como el propio tipo de turismo previsto (turismo de masas con visitantes estivales en las costas y entusiastas de los deportes de invierno en las montañas, o las formas alternativas de turismo basadas en el patrimonio cultural regional, actividades especiales o la noción de turismo rural / vacaciones en el campo).


Sin embargo, también son importantes para determinar la calidad de lo que se ofrece a los turistas y el tipo de visitante diana. Esto se puede aplicar tanto al desarrollo del turismo en las áreas rurales, que puede basarse en turismo de masas o alternativo, y al turismo urbano, basado en el patrimonio histórico-artístico y en las instalaciones para el ocio.

Hay varias medidas recomendadas para el desarrollo del turismo transfronterizo en las regiones fronterizas:

1º. En el contexto del desarrollo regional:

  • Tener en cuenta el turismo en los planes de desarrollo regional con el fin de promover la diversificación económica, crear nuevas posibilidades de empleo y nuevas cualificaciones.
  • Planificar y asegurar el desarrollo sostenible del turismo.
  • Desarrollar el turismo transfronterizo y en áreas vecinas mediante la utilización óptima del potencial endógeno para complementar otras actividades económicas existentes.
  • Evitar la dependencia excesiva de formas específicas de turismo (turismo de masas), que puede crear nuevas cargas y desequilibrios en la estructura de la economía regional
  • Prestar una mayor atención al impacto potencial indirecto del turismo (por ejemplo, la creación de nuevos mercados para los productos y servicios locales).

2º. En el transporte:

  • La expansión nacional y transfronteriza de las infraestructuras y servicios (la red de carreteras, de vías férreas, aeropuertos, telecomunicaciones, centros de información turística, proveedores de alojamiento, instalaciones para el ocio, servicios sanitarios, comercios), sientan las bases y garantizan el desarrollo sostenible del turismo en competencia con otras regiones.
  • Eliminación de cuellos de botella en las infraestructuras económica y de transportes necesarias si se desarrolla el turismo, siendo el objetivo permitir la mayor accesibilidad.
  • Estimular la calidad de lo que se ofrece al turismo con el fin de ampliar la temporada turística y prolongar las visitas.
3º. En cuanto al marketing:

  • Afinar en el perfil turístico y la imagen de las regiones transfronterizas.
  • Explotar los posibles puntos fuertes de una región con el fin de planificar y financiar con sensatez en infraestructuras y servicios para los turistas.
  • Prestar una especial atención a las exigencias de calidad de grupos diana, centrales de visitantes, tour operadores, etc.
  • Fomentar el conocimiento del mercado y las capacidades con el fin de estar constantemente informado sobre el desarrollo de productos turísticos y ofrecer turismo transfronterizo con éxito a los mercados seleccionados.
  • Optimizar los puntos fuertes y los recursos con vistas a invertir en el desarrollo de nuevos productos y mercados turísticos de alta calidad.
  • Construir y extender la información, los contactos y las redes transfronterizas, realizando un marketing conjunto de las respectivas asociaciones de turismo y otras organizaciones, incluyendo al sector privado.
  • Optimizar las cualificaciones y el know-how con el fin de posicionarse para ofrecer servicios de alta calidad a los turistas ambos lados de la frontera.
4º. En el medio natural y la agricultura:

  • Evitar actividades que dañen el medio ambiente, agoten recursos naturales o menoscaben las condiciones necesarias para la producción agrícola regional.
  • Concentración en la promoción de actividades que permitan la coexistencia armoniosa del turismo con unas condiciones medioambientales favorables y permitan una forma ambientalmente compatible de agricultura regional.
  • Crear servicios que fortalezcan el ecoturismo, especialmente junto a la garantía a largo plazo de formas sostenibles de turismo y desarrollo rural ambientalmente compatible.
  • Promover una mayor utilización de sinergias entre el turismo, la agricultura y la explotación forestal, las políticas ambientales y la actividad de las PYMEs.
Otros aspectos tienen que ver con el trabajador transfronterizo, la promoción de la cooperación cultural y la mejora de la cooperación legislativa y organizativa entre las regiones.

jueves, 3 de mayo de 2007

La confianza a través de la frontera: el ejemplo de Extremadura

La generación de confianza a través de las fronteras ha supuesto un aspecto principal del desarrollo de las regiones fronterizas. A partir de la historia de muchas regiones europeas durante las últimas décadas, podemos afirmar que una de las mejores formas de promover la inversión en un territorio es ofreciendo confianza a los inversores. Las administraciones públicas, el sector privado, o ambos, pueden generar dicha confianza. En muchos casos, también el “tercer sector”, el sector no lucrativo, hace uso del espacio trasfronterizo, otorgándole mayor carta de naturaleza.

El mejor ejemplo que puedo ofrecer hasta la fecha es el punto de vista de una región fronteriza española como Extremadura, en la que el proceso para generar confianza ha ido de la mano del desarrollo de la región. Mi región podría estar aislada, lejos de las principales rutas de transporte, y podría incluso estar en la frontera del país. Este suele ser el peor caso, pero también podría resolver sus dificultades mediante la imaginación de los sectores más emprendedores, la cooperación de los organismos públicos y privados de ambos lados y la generación de confianza a través de la frontera.

Nuestro caso puede ser un buen ejemplo de cómo hacer las cosas posibles, al igual que ocurre en muchas otras regiones fronterizas de Europa. Me refiero principalmente a regiones rurales localizadas en las fronteras de los países, poco desarrolladas en comparación con las capitales urbanas o los centros industriales. La Asociación de Regiones Fronterizas Europeas (ARFE) ha estado trabajando con las regiones fronterizas desde finales de la II Guerra Mundial con un enorme éxito, no sólo en las regiones septentrionales, sino también en el sur más pobre, y ahora en Europa Central y Oriental.

Volviendo al caso de Extremadura, con la integración de España y Portugal a las Comunidades Europeas, y en contraste con un largo pasado de aislamiento, comenzó en ambos países un proceso imparable de apertura exterior que afectó a las sociedades y a las personas cercanas a la frontera. La consolidación del Mercado Único Europeo aceleró la cooperación transfronteriza, y ayudó a la proliferación de todo tipo de relaciones económicas, sociales y culturales entre ambos países y, especialmente, entre las regiones más cercanas a la frontera.

El objetivo de la integración europea precisa de una política especial que ayude a superar en primer lugar cualquier problema fronterizo que se cruce en su camino. La cooperación transfronteriza aspira a eliminar las dificultades seculares sufridas por las comunidades fronterizas, causadas por el efecto barrera de unas diferencias históricas o culturales, militares o administrativas, geográficas o no, y algunas dosis de miedo.

Ocho regiones, cuatro Comunidades Autónomas españolas y cuatro regiones portuguesas componen la frontera hispano-portuguesa. Son amplios territorios, poco habitados, menos desarrollados que su entorno y con menos infraestructuras básicas (estas diferencias eran mucho mayores antes de comenzar su proceso de convergencia), especialmente las que carecen de litoral. Sin embargo, estas regiones tienen un enorme potencial que comenzó a aparecer principalmente gracias a la Iniciativa Interreg -una iniciativa europea para promover el desarrollo de las regiones-, también a los esfuerzos de organizaciones como la ARFE y sobre todo, al trabajo duro de ellas mismas: las regiones fronterizas.

Aquí se produce la unión de las oportunidades y los riesgos. Un ejemplo es el medio ambiente (un menor grado de desarrollo puede ser un riesgo, pero también supone un gran potencial medioambiental).

1.234 kilómetros fronterizos unen España y Portugal en la frontera interior terrestre más larga y estable de la Unión Europea. Extremadura comparte la frontera con dos regiones portuguesas, ocupando el área más extensa de la raya.

Tras dos ediciones de proyectos Interreg y la acumulación de la suficiene experiencia y confianza, llegó la hora de establecer marcos estratégicos. El extremeño cubre principalmente los siguientes aspectos:
  • La definición geográfica del área de trabajo.
  • Las prioridades estratégicas generales comunes.
  • Unos criterios clave comunes.
  • Unos principios sobre la gestión financiera (reglas principales de cofinanciación).
  • Unos principios sobre la gestión técnica (composición de los comités de seguimiento y ejecutivo, y la implicación de otros agentes, entre los que se concede una gran importancia a los agentes sociales).
  • Una metodología y un calendario de evaluación comunes (ex ante, intermedia y ex post).
Se han introducido métodos basados en el Marco Lógico y el Enfoque del Ciclo del Proyecto, incluyendo una serie de Términos de Referencia (indicadores, aspectos relacionados con la evaluación, etc.) que permitan buscar la mayor calidad de las intervenciones. Estas herramientas suelen ser requeridas por los organismos internacionales para optar a su financiación y son relativamente simples de utilizar si disponemos de la mejor información disponible de nuestras regiones.

Tras algunos años, se ha constituido un cierto número de Grupos de Trabajo, correspondientes a las medidas o campos de acción seleccionados, e incluyendo la representación de las administraciones locales, los agentes sociales y otros interesados (universidades, fundaciones, asociaciones sin ánimo de lucro) de las áreas elegibles. Estos grupos juegan un papel activo desde el primer momento, identificando, promoviendo y evaluando las actividades.

El Marco Estratégico desarrollado cubre muchos aspectos que proceden de riesgos pasados, convirtiéndose actualmente en oportunidades. Ejemplos:
  • Proyectos culturales que reflejen las tradiciones de la población transfronteriza.
  • Seminarios de negocios, donde los empresarios puedan intercambiar todo tipo de información y crear la base para la cooperación conjunta mediante joint ventures y otro tipo de fórmulas.
  • El extraordinario impulso de la enseñanza de idiomas útiles para los socios. En este caso, el castellano y el portugués a ambos lados de la frontera.
Otras oportunidades existentes son las siguientes:
  • Gestión y diagnóstico transfronterizo de espacios rurales: ordenación del territorio, marcos multisectoriales, protección del medio ambiente, gestión agrícola, turismo, artesanía y comercio, o patrimonio cultural.
  • Desarrollo del espíritu emprendedor, PYMEs, turismo e iniciativas locales para el desarrollo y el empleo: la creación de redes (de inversión, financiación o servicios) y turismo de calidad (en áreas rurales).
  • La integración del mercado laboral y la promoción de la inclusión social: formación profesional, reconocimiento de titulaciones, transferencia del derecho a pensiones, acuerdos de empleo transfronterizo, integración social transfronteriza, etc.
  • Investigación científica y desarrollo tecnológico: Alentejo Digital + Intranet de Extremadura.
  • Educación, cultura, comunicaciones, salud, …
  • Protección ambiental, eficacia energética y energías renovables: Protección, control, prevención, gestión, reciclado,...
  • No podían faltar las infraestructuras: transportes, telecomunicaciones y sistemas hidráulicos.
  • Cooperación legislativa y administrativa.
  • Cooperación entre ciudadanos y administraciones públicas: entidades públicas y privadas, tercer sector.
  • Asistencia técnica: elaboración de estrategias transfronterizas, constitución de asociaciones transfronterizas.
No hay que olvidar el importante papel de las administraciones locales en la ejecución de estas medidas, utilizando un enfoque de abajo hacia arriba dado que son las administraciones más cercanas a los ciudadanos.

martes, 1 de mayo de 2007

España y sus fronteras

José Luís Rodríguez Zapatero ha hecho mucho por la normalización de las relaciones de España con uno de sus vecinos, el Reino de Marruecos, incluso en tiempos del Aznarato, aunque esto haya producido algún grado de incomprensión entre los saharauis, unos españoles más morenos que viven en la hamada de Argelia.

España siempre ha tenido quien fomente la xenofobia y, sobre todo, la “metafobia”, pero ni se puede despreciar nuestro futuro ni olvidar la Historia. En ambos influyen enormemente las relaciones con nuestros vecinos, con Europa, con América (toda ella, desde el Estrecho de Bering hasta el Cabo de Hornos) y con el resto del mundo. Aunque con el euro seamos más Europa, seguimos siendo España. Como tal constituimos el paso natural entre la Unión Europea y África. Un paso que estuvimos a punto de convertir en un Muro aún más cruel mediante la “política” de inmigración iniciada por la Administración Aznar, tan acorde con aquella “fortaleza europea” de la que no habla ya ningún demócrata con dos dedos de frente (!). Y con unas consecuencias harto conocidas. O bien podemos beneficiarnos, Marruecos y nosotros, de una relación amistosa, de un intercambio provechoso para ambos lados de esa fatídica frontera cuyo peaje se cobra demasiadas vidas y demasiadas ilusiones.

Los españoles hemos sido unos especialistas en buscarnos líos con nuestros vecinos. Pero es que esa era la práctica generalizada y nunca hemos sido demasiado originales, la verdad sea dicha. La conducta generalizada, respetable e inexorable de un reino cristiano como Dios mandaba era guerrear con el vecino, mientras no se tenía un infiel a tiro. He aquí una de nuestras grandes paradojas porque, la mayor parte del tiempo que hemos pasado gobernándonos a nosotros mismos la mayoría éramos infieles. Pero no pasa nada, cuando formábamos parte del Islam también guerreábamos. Primero con los irreductibles, que no lo eran tanto; después con los vecinos hasta lo de Poitiers; y luego entre nosotros, rasgo muy español que aún se repetiría alguna que otra vez. Con esa actitud, ciertamente muy española y vinculada a la exégesis del orgullo patrio y la unidad de destino en lo universal, no nos ha ido nunca demasiado bien.

Un amor-odio que se ejemplifica muy bien en nuestras relaciones con Francia. ¿Nos invadieron o nos invadimos nosotros mismos? ¿No tendrían que habernos invadido un poco más? Los escolares franceses se ventilan en un párrafo sobre la guerre d’Espagne, una más de las que libró Napoleón, toda “nuestra” Guerra de la Independencia. Tras aquella guerra vino lo peor de nuestra historia, el desprecio al francés, con la acuñación de algún que otro mote, afición también muy española. Pero en el afrancesamiento de la burguesía española había calado algo más que la peluca empolvada o el amaneramiento, el refinamiento y otros –mientos más. También habían calado Diderot, Rousseau o Voltaire. La gente que utilizaba la cabeza para algo más que llevar la peluca supo de las ideas que emanaron de la Revolución Francesa, de la Declaración de los Derechos del Hombre y, más tarde, de la Comuna de París.

En otros lugares donde también hemos visto ya demasiados fantasmas, como Alemania, no sólo vino Hitler (que, por cierto, era de Bohemia). Entre los germanófilos españoles, tan denostados en algún momento, también los había (como Ortega o Giner de los Ríos) seguidores de Kant, Hegel o Krause; los que habían leído a Goethe, Heine o Schiller; disfrutado a Bach, Beethoven o Brahms. Aquellos heterodoxos de entonces fueron el germen de nuestra progresiva integración en Europa. De Alemania y de Francia, entre otros países europeos, nos llegaron los aires de emancipación y el despertar del movimiento obrero, la consolidación de la organización política y sindical de los trabajadores y la base sobre la que se construiría el Estado de Derecho.

De cómo se ha planteado históricamente nuestra relación con Portugal mejor no hablar, pues es algo harto conocido para los lectores de Extremadura. Y para los que no, otro día hablaremos de nuestras enormes manías. O de las suyas: d'Espanha, nem bom vento nem bom casamento.

Con nuestro vecino más meridional, tras más de un siglo de intentar hacernos con él, y después de pagar un enorme tributo de sangre, hubo de reconocerse su independencia. Durante la propia dictadura se mantuvo una correcta relación con el reino alauí. Y después, mejor, con Hassan II y con Mohamed VI. Hasta que, estupefactos ante la desastrosa política exterior del Ejecutivo de Aznar, tuvimos que asistir entre sobrecogidos y divertidos a sus escaramuzas con Fidel, la hilarante visita al finado Yeltsin, varias meteduras de pata clamorosas en Latinoamérica y medio mundo o aquellas reverencias a George W. Bush. Luego rizó el rizo, seguro que haciendo méritos ante éste último, provocando que Marruecos retirara a su Embajador en Madrid en vísperas de una Cumbre entre los dos países. ¿Y Perejil? ¿Qué me decís del gesto de autoridad de Trillo en Perejil?

Demostrando en aquella ocasión un enorme sentido de Estado y vistiendo la autoridad que le otorgaba su condición de Jefe de la Oposición y Secretario General del PSOE, José Luís Rodríguez Zapatero aprovechaba sus relaciones con el Primer Ministro marroquí y miembro a la sazón de la Internacional Socialista, para visitarle y abrir una puerta que nunca debió estar ni siquiera entornada, aliviando una situación claramente incómoda para ambos países. Ambos salieron fortalecidos del encuentro. Por un lado, Yussufi se consolidaba ante la opinión pública nacional e internacional como un hombre capaz de afrontar cuestiones de Estado, en un país acostumbrado a la oligocracia y aún demasiado sospechoso de vulnerar derechos fundamentales. Por otro lado, el joven líder de los socialistas españoles se estrenaba en política exterior devolviéndonos la confianza en lo mucho que el PSOE ha hecho por la apertura de este país y por hacerle un sitio en el concierto internacional. Fue, además, uno de los primeros contactos en positivo entre Occidente y el Mundo Árabe desde el 11-S, y se produjo, lógicamente, en una de sus principales intersecciones.

¡Feliz Primero de Mayo!

domingo, 29 de abril de 2007

Rusia

Representando a la ARFE he tenido varias reuniones en Moscú, pero la más interesante de todas ha sido en el Ministerio de Desarrollo Regional, con un Viceministro y los responsables del proceso de descentralización regional y la cooperación transfronteriza, aspectos estos que adquieren proporciones gigantescas si tenemos en cuenta las más de 160 nacionalidades de la Federación Rusa.
Sin embargo, he podido comprobar el dinamismo del departamento ministerial, con un conocimiento exhaustivo de los distintos modelos de desarrollo regional vigentes en Europa Occidental, los mecanismos de cooperación y su apertura a cualquier forma de colaboración. En los próximos meses se avecinan eventos muy interesantes que van a impulsar el encuentro entre la Unión Europea y la Federación Rusa en estas materias: las conclusiones del proyecto BEN para el espacio del Mar Báltico, la presencia rusa en la Conferencia Anual de la ARFE sobre nuevos instrumentos para la Política de Buena Vecindad y Partenariado, la inauguración del Centro de Cooperación Interregional de San Petersburgo bajo los auspicios del Consejo de Europa, etc.

sábado, 28 de abril de 2007

La cooperación tranfronteriza de la ARFE

El proceso de cooperación transfronteriza es un fenómeno relativamente nuevo en España. Pero ya se han alcanzado muy buenas experiencias que pueden ser trasladadas a otros países en desarrollo, teniendo en cuenta que debe discutirse ineludiblemente a dos niveles políticos: la Política Exterior en los niveles estatales, y los procesos de descentralización con todos los niveles afectados. La suma de estas experiencias puede considerarse un motor descentralizado para el desarrollo.

La ARFE ha producido múltiples herramientas sobre proyectos y programas transfronterizos, que pueden suponer para muchas regiones un manual de consulta y una fuente de inspiración (www.aebr.eu). Debe decirse que es difícil trasladar literalmente una intervención de una región a otra con una distinta legislación, cultura administrativa, o cualquier otra circunstancia, pero la experiencia es amplia en muchos tipos de dificultad o desventaja.

La cooperación territorial, especialmente la cooperación transfronteriza, ha sido declarada una de las tres prioridades principales de la Unión Europea y se considera un factor de integración en la Política Regional y de Cohesión Europea 2007-2013. El valor añadido de la cooperación transfronteriza (en términos políticos, económicos y socioculturales) es demostrable, tangible y visible, lo que la convierte en una prioridad justificable para la Unión Europea.

De hecho, las redes transfronterizas no sólo contribuyen a la cooperación en materia de infraestructuras y en el contexto económico, sino que también eliminan barreras, por ejemplo, en el sector social, en la educación, en la enseñanza de idiomas, en la solución a problemas fronterizos cotidianos, en la promoción del entendimiento cultural, etc.

La Carta Europea de las Regiones Fronterizas y Transfronterizas (http://www.aebr.net/publikationen/pdfs/Charta_Final_071004.es.pdf), es un documento estratégico sobre la cooperación transfronteriza dentro y fuera de la Unión Europea, la principal acción programática de la ARFE.

Presentación


He creado este blog para reunir todas aquellas manifestaciones de interés que persigan la superación de las fronteras. Quisiera recordar aquí la figura de Alfred Mozer quien, después de la II Guerra Mundial dedicó todo su esfuerzo e ingenio para eliminar cualquier posibilidad de que las disputas fronterizas volvieran a sumir Europa en los desastres de la guerra. Aunque menos conocido que otros padres de Europa, Mozer diseñó lo que hoy se conocen como Eurorregiones, unas estructuras que a través de las fronteras promueven todo tipo de actividades políticas, económicas, sociales o culturales. Casi dos centenares de estructuras similares trabajan cotidianamente a lo largo y ancho de Europa. La Asociación de Regiones Fronterizas Europeas (ARFE), con sede en Gronau, donde también se encuentra la primera de esas Eurorregiones, reune a los representantes de estos puentes y defiende sus derechos ante las instituciones europeas y los Estados.